Saint-Firmin

La mairie

39 avenue Principale 54930 Saint-Firmin

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Firmin_(Meurthe-et-Moselle)

mairie.desaintfirmin@orange.fr

Le village

Saint-Firmin est un village-rue, typique de l’habitat traditionnel lorrain, avec ses anciennes fermes aux portes en plein cintre

Arrêt de bus

Saint-Firmin offre un arrêt de bus sur la ligne R 580 (Grimonviller-Vézelise-Nancy).

https://www.fluo.eu/fr/part6/lignes-regulieres/1008

Le distributeur de produits agricoles bio de la ferme des Grives à Courcelles 24h/24h ; 7j/7j

Il est situé devant la mairie

Patrimoine : Lavoir du XV°S

Situé à mi-chemin d’un petit sentier qui mène de la rue principale à l’Allée des Jardins, l’ancien lavoir du XV°S offre un charme qui mérite le détour. Il est accessible depuis la Grand Rue, au niveau de la place aménagée de grandes caisses dédiées au fleurissement.

Il est également accessible depuis l’Allée des Jardins par le petit chemin enherbé visible dans la photo, ci-dessous :

Lavoir du XV°S rénové en 1990

L’église Saint-Firmin

La place de l’église est aménagée d’une aire de jeux pour enfants, d’un banc et d’un abri bus

Le couvent de Saint Firmin, devenu Maison de retraite des sœurs de la Compassion.

Un simple curé de campagne en fut le fondateur, M. Thiriet qui mourut en 1875 après avoir exercé le ministère pendant 47 ans dans sa paroisse de Saint Firmin.

A l’occasion d’une épidémie de dysenterie et de fièvre typhoïde en 1845 puis du choléra en 1854, il a l’idée de créer une congrégation destinée à soigner les malades de la campagne. Il frappe en vain aux portes de toutes les maisons religieuses de Nancy déjà au chevet des cholériques et fortuitement rencontre une religieuse du Tiers-Ordre des Servites, arrivée d’Italie, Sœur Thérèse Minet qui accepte de le suivre.

Les conditions d’installation furent très dures pour la communauté qui se recrutait lentement et connut souvent le tourment de la faim et des conditions d’hébergement très précaires. Cette congrégation née dans la pauvreté a grandi par le travail auprès des malades. Les religieuses de la Compassion soignaient dans leurs locaux ou à domicile se faisant payer en fonction des ressources des malades.

A l’aide d’aumônes elles purent construire petit à petit le couvent, participant elles-mêmes aux travaux. Elles accomplissaient les travaux de ménage et ceux des champs, le jardinage et les récoltes.

L’hospice ainsi créé offrait un abri aux personnes âgées sans grandes ressources. Si, en 1860, cet établissement accueillait jusqu’à 20 personnes, il en hébergeait en 1992 entre 50 et 60.

C’est en 2001 que, sollicitée par les sœurs de la Compassion, l’ACIS-France a repris la maison qui a conservé le nom de l’ordre religieux fondateur.

https://www.acisfrance.net/etablissements/sfi/

 Les bâtiments abritent une très belle chapelle.    

(Sources ; rapport de l’Abbé Dufour, curé de Malzeville en 1886 cité dans la brochure des Randonneurs du Saintois avec l’aimable autorisation de MP Deswartes)

Chemin de randonnée

Le circuit du couvent est balisé, en disques rouges, par l’association des randonneurs du Saintois. Il traverse le village. D’une distance de 13,5 km et d’une durée approximative de 3h30 à 4 h il démarre à Xirocourt, suit le ruisseau de Bassenot, puis se hisse au Haut du Plain, passe devant l’ancien couvent et poursuit par le Bois de Frahel sur les hauteurs de Jevoncourt pour retourner à Xirocourt.

Manège

A l’entrée du village, depuis la véloroute, les cyclistes peuvent apercevoir une activité équestre animée par des particuliers

La vigne

La vigne a été cultivée sur les côtes bien exposées jusqu’au début du XXème siècle. Les vignobles, dont il subsiste quelques rares parcelles (Vaudémont, Praye, Saint-Firmin …) ont peu à peu été remplacés par des vergers de mirabelliers.

Les vergers

Le verger familial lorrain, constitué d’arbres fruitiers de grande taille, haute-tige, permettait d’associer la production de fruit à la pâture des bêtes. Ces vergers font la transition entre les jardins, les espaces cultivés et la forêt.

« Les vergers sont des éléments distinctifs et identitaires du paysage du Saintois. Autrefois exploités pour leurs ressources en fruit et en bois ils sont de nos jours parfois laissés à l’abandon. Les vieux arbres ne sont pas remplacés et disparaissent, les fruits ne sont pas récoltés. Cela peut être préoccupant à la fois pour le paysage, pour la faune et la flore inféodées à cet habitat (ex : pie grièche à tête rousse) et pour le gaspillage des fruits. » Extrait du document de projet de territoire de la CC du Pays Saintois.

Cependant, à Saint-Firmin, l’exploitation agricole de la famille Antoine a replanté ces dernières années plus de 500 mirabelliers et cognassiers que les cyclistes peuvent apercevoir au carrefour d’entrée du village. Les fruits sont transformés dans une confiturerie à Châtenoy (88).

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