Vaudeville

Le village

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Géographie

Situé à 281 mètres d’altitude, la Rivière le Madon, le Ruisseau de Pettaville, le Ruisseau le Revau sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Vaudeville.

Historique et patrimoine de la commune

 (Source Les Randonneurs du Saintois)

VAUDEVILLE était nommé « Waldini Willa », formé à partir d’un nom d’homme germanique, Waldini et du suffixe « villa » signifiant le domaine rural, puis par extension, le village. Ce même Waldini possédait également le territoire de Vaudigny, lequel évoque bien l’origine de son nom. C’est également de là que provient le nom des habitants de VAUDEVILLE, les Waldiniens. Au fil du temps, le nom de la commune va changer sur les papiers officiels. Waldini Villa devient tour à tour : Ecclésia de Vualdini Villa (1127), Wandini Villa (1177), Vaudemville (1240), Waideville (1496) puis Vaudeville-sur-Madon en 1779. L’établissement des Francs se présente comme une forme nouvelle de colonisation, qui entraîne une transformation du cadre de vie paysanne. Alors que les gallo-romains vivent en hameaux dispersés, les Francs se regroupent en rangs serrés pour former un village-rue. Les fermes se fixent au centre d’un terroir cultivé. VAUDEVILLE est né. La carte suivante nous permet de visualiser le territoire communal au XVIIIème siècle. En ce qui concerne l’occupation du sol, la carte permet de constater l’existence du tracé du Madon et des voies de communication entre Haroué et Crantenoy. Cependant, le tracé de la RN 57 n’apparaît pas, il a été entièrement créé. Concernant les espaces boisés, ils existaient déjà au sud du village.

Patrimoine Bâti Maison forte:

La maison forte de Vaudeville fut construite en 1567 et malgré les guerres, les affres du temps et les modifications, elle a gardé de nombreuses traces du passé. Cette ferme était couramment appelée la « grange Saint Firmin ». Maison grenier du collecteur d’impôt pour les seigneurs d’Haroué, elle fut rachetée par les bénédictins de Flavigny au XVIIe siècle où un petit groupe de moines y pratiquait l’alambic. Ce gagnage fut longtemps tenu par la famille Maillard. Nationalisée à la révolution puis revendue par la commune, la bâtisse devint la résidence d’une dynastie de notaires, les Moine, avant de reprendre sa fonction originelle de ferme jusqu’à nos jours. Dotée de meurtrières, elle possède également un four, d’immenses greniers, une cave d’où part un mystérieux souterrain qui, selon la légende, mènerait au château d’Haroué.

Au niveau du pont, sur le pignon de la maison qui borde le ruisseau à gauche, le nombre de boutisses est impressionnant. (Pierres dont la plus grande dimension est placée dans l’épaisseur du mur pour le renforcer).

Au n°31 rue de Lebeuville, se situe une maison seigneuriale de la fin du XVIème, début XVIIème dont la façade présente un fronton entrecoupé du même style que celui vu à Ormes, des fenêtres à meneaux, une porte d’étable avec arc mouluré. Dans cette même façade on distingue un puits en pierre taillée, richement décoré, surmonté d’une coquille et d’un fronton au milieu duquel il manque une tête qui faisait jadis sa fierté. Cette tête se trouve maintenant dans la façade vue à Haroué au départ de notre randonnée.

En poursuivant dans la rue de Lebeuville aux n°32, 15… des pierres de fondation sont visibles. Au n°9, il faut absolument lire le texte curieux de la pierre de fondation Thomassin, datée du 19 floréal de l’an V de la République. Rue de Villers, prendre le temps de trouver une pierre au nom de Duval au n°98 derrière une descente d’eau, puis aux n° 14 et 16 une statue de Saint du XVIIème.

L’église de Vaudeville

Composée de parties d’époques différentes, une tour carrée romane encadrée par une abside et un avant chœur du XVème et flanquée d’une nef du XVIIIème, l’église aux abords aérés dégage un certain charme.

A l’extérieur au-dessus de l’auvent, une pierre sculptée représente « la charité de Saint Martin »   (partageant son manteau avec un pauvre). L’auvent protège le tympan en ogive, décoré de feuilles, de fleurs et de fruits finement ciselés et le curieux portail bardé d’énormes clous forgés. A droite de la porte une inscription rappelle un curé mort au XVIIIème. Les habitants lui font dire chaque année une messe pour être protégés de la grêle.

A l’intérieur, au-dessus de la porte, les armoiries de Jean de Beuviller (quatre roses) décédé en 1632 et une plaque rappelant la mort de cet écuyer et de sa dame. Toujours au-dessus de la porte un Christ en bois du XVIIème. Incorporé dans l’autel majeur, il faut admirer le Christ gisant fin XIXème, en grandeur presque nature, entouré de deux anges. Les stalles et les boiseries qui subsistent sont les témoins d’un passé plus important.

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